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Visiter le Japon : dépaysement assuré, un pays tout en contrastes!

Dernière mise à jour : 9 sept. 2023

Ayant eu la chance de découvrir le Japon pendant 2 semaines en avril 2023, voici déjà ci-dessous une synthèse de ce que j'ai ressenti pendant mon voyage, voyage assurément le + dépaysant de ceux qu'il m'ait été donné de faire jusqu'à maintenant, et sans aucun doute par de nombreux aspects aux totales antipodes de l'Amérique Latine où j'ai l'habitude de voyager.



Politesse :

Les japonais sont de manière générale extrêmement polis, et ne cessent de nous remercier, pour un oui ou pour un non (avec d'ailleurs plusieurs manières de remercier selon le type de lien que vous avez avec la personne et votre niveau hiérarchique vis à vis de lui, "arigato gozaimasu" étant la formule que nous ayons la + entendue, mais qui semble aussi la + respectueuse apparemment)


A tel point que ça en est parfois gênant, pour les latins que nous sommes.

Tout est codifié : le degré d'inclinaison pour dire merci dépend du respect que votre interlocuteur vous doit (et donc de votre statut vis à vis de lui)


Il règne aussi une certaine distance, et le contact physique n'est pas de rigueur...

Autant vous dire que vous n'auriez pas beaucoup de succès à vouloir distribuer des free hugs au Japon, et que le claquage de bises est tout sauf la norme!



Obéissance & discipline

Si vous êtes de ceux qui passent devant tout le monde pour monter dans le métro ou le bus alors que vous êtes le dernier à être arrivé, changez vos habitudes le temps de votre séjour...

Au Japon, chacun attend patiemment à la queue leu leu et par ordre d'arrivée pour pouvoir monter dans le métro, après bien sûr avoir laissé descendre les passagers.

Il y a même des marquages pour que vous sachiez précisément où attendre, aux endroits précis où chaque train s"arrêtera (avec un code couleur selon la ligne de métro)


Une fois monté dans le métro, ne vous avisez pas de parler trop fort : il règne un silence pour le moins surprenant surtout si vous êtes du genre italien ou espagnol... :)

Le côté agréable c'est que du coup c'est assez zen et pas fatiguant. Ce qui l'est moins, c'est cette sensation un peu déshumanisée et pas très vivante...


Comme il semblerait aussi que partager son parapluie soit un signe d'intimité très fort, j'ai également assisté à une scène un matin à Kyoto où chaque élève était seul sous son parapluie, sous la pluie battante, attendant à la queuleuleu docilement selon son rang d'arrivée le bus qui tardait à arriver, plutôt que de s'abriter sous un abri de fortune en l'attendant.


Le pendant négatif de la discipline étant la délation... on sent très bien en effet qu'au Japon, si on ne respecte pas les règles, on s'expose à des regards réprobateurs des gens, voire probablement des appels à la police.


On a pu l'expérimenter à Tokyo, lorsque notre côté parisien a pris le dessus et que nous avons traversé la rue sans respecter le feu rouge piéton, mais alors qu'aucune voiture n'était à signaler à l'horizon, mais qu'un homme a jugé bon de nous crier que le feu était rouge pour nous.

Mais aussi lorsque, à Kyoto, nous avons libéré en catastrophe notre Airbnb avec 5 minutes de retard à peine, et que l'employé payé pour vérifier que le personnel de ménage pouvait bien arriver, nous a repété à plusieurs reprises que nous étions en retard, signe probablement annonciateur d'un supplément à payer si nous n'avions pas immédiatement contesté.

La notice d'arrivée de notre Airbnb tokyoïte était quant à elle assez explicite sur le sort qu'on nous réserverait si nous décidions d'organiser une fête dans l'appartement : on nous expliquait clairement que certains de nos prédécesseurs avaient été dégagés manu militari en pleine nuit suite à des plaintes des voisins qui avaient appelé la police suite au bruit.



Le non n'existe pas :

Comme dans d'autres pays d'Asie, il est très mal vu, pour ne pas dire impossible, de dire non.

Résultat : il faut savoir interpréter les signes, et comprendre à la mine gênée de votre interlocuteur que le oui est en fait un non

Dans un autre genre, à l'arrivée, nous sommes montées dans un taxi qui n'a jamais trouvé l'adresse que nous lui avions indiqué (après coup, on a compris qu'on avait indiqué un nom d'hôtel et une adresse qui ne concordaient pas!!)

Mais plutôt que de nous faire descendre, il tournait en rond et ne semblait pas vouloir nous laisser descendre, ce qui semble-t-il serait pour lui de l'impolitesse. Avec force conviction, nous avons réussi à le faire céder, mais au bout de 10 minutes!!



Un pays 100% safe

Un autre point qui se confirme, c'est qu'on ne s'est jamais senties autant en sécurité qu'au Japon... Là bas, à toute heure du jour et de la nuit, en toute circonstance, on se sent tranquille, jamais menacé, toujours en sécurité.

On en arrive à s'habituer à laisser son portefeuille, son iPhone, son Reflex Numérique sur une table de café, bien en évidence, sans aucune crainte de ne pas le retrouver en revenant. Du coup il faut bien se réhabituer à la vraie vie en revenant (comme le fait de se mettre à gauche pour laisser passer par la droite les gens qui veulent vous doubler dans l'escalator, c'est à dire l'inverse du sens français!


Le train : LE moyen pour se déplacer au Japon

Vous avez dû entendre parler du JR Pass : c'est effectivement LE meilleur plan pour se déplacer au Japon...

Pour la modique somme d'environ 250 eur pour 2 semaines, vous avez globalement ensuite la possibilité d'arpenter tout le pays en train!

Comme son nom l'indique, le JR Pass ne fonctionnant qu'avec la compagnie nationale, Japan Rail, vous devrez parfois "compléter" sur certains tronçons pas couverts par la compagnie nationale, mais globalement ces cas ont été très limités pour nous.

Et, comme on nous avait indiqué, la ponctualité est assez impressionnante au Japon : la SNCF ferait bien d'en prendre de la graine!

Le métro, à Tokyo, est par ailleurs lui aussi très bien organisé (bien que tentaculaire), et certains trajets sont d'ailleurs opérés par le JR Pass! Pour les autres, prenez une carte Pasmo que vous chargerez pour pouvoir ensuite voyager en toute tranquilité!

A Kyoto, louer un vélo est une bonne manière de découvrir la ville... je vous conseille un vélo électrique car la ville peut être vallonnée par certains endroits! La limite étant qu'il était parfois assez compliqué de parvenir à trouver un parking à vélo, souvent mal indiqués, et nous savions que nous garer "sauvagement" à Kyoto risquait de nous emmener ensuite à la fourrière des vélos...



Le robot et la machine prend parfois le dessus sur l'humain

En parallèle du silence parfois monastique constaté dans le métro, vous entendrez beaucoup de voix enregistrées : vous annonçant la prochaine station, vous rappelant de porter le masque, etc...

A noter que ces voix sont d'ailleurs presque systématiquement très aigues, voire enfantines...

Aussi, de petites mélodies enfantines bercent vos déplacements et vos journées en ville : il semblerait par exemple que chaque station ait sa propre identité sonore, mais aussi probablement chaque ligne de métro (l'une des mélodies ressemblait d'ailleurs pas mal au début de From disco to disco, et on ne pouvait s'empêcher de siffloter la suite de la chanson à chaque fois qu'on l'entendait dans le métro tokyoïte)

Un petit bruit assez "kawaii" évoquant vaguement un oiseau aussi se faisait entendre à Tokyo pour signifier que le feu était vert pour les piétons, et qui s'accélérait lorsque le feu piéton allait passer au rouge.



Rigidité extrême :

La flexibilité n'est pas la force des Japonais... contrairement par exemple à l'Amérique Latine, où le royaume de la débrouille est de rigueur, au Japon, on fait rarement preuve de flexibilité et d'adaptabilité

Quelques exemples pour illustrer :

- Bien qu'ayant tous les ingrédients nécessaires à un bon macchiato (du café, du lait, une machine à espresso capable de faire de la mousse), le personnel d'un café m'a refusé de le faire car ce produit n'était pas à la carte, et seuls les produits à la carte étaient servis

- Un pauvre touriste, à Naoshima, a tenté de dîner dans un restaurant où il n'avait pas réservé. Aucun autre restaurant n'était ouvert à cette heure-ci, dans cette petite île, mais néanmoins le staff a été catégorique et inflexible : non, il n'y avait pas de place pour cette personne (alors qu'il aurait été assez simple de trouver un tabouret supplémentaire pour l'assoir au bar par exemple). Le pauvre était dépité en sortant, et s'apprêtait à faire un jeune intermittent forcé!! (nous nous en sommes ensuite voulues de ne pas l'avoir alpagué et proposé de diner à notre table, mais trop tard)


Obsession de la propreté et de l'hygiène

Ce n'est pas qu'un mythe, c'est bien la réalité : au Japon, tout est propre et brillant.

Cela va du métro, aux rues, en passant par les toilettes publiques, le moindre bouiboui ou les logements,...

On aurait effectivement "presque" envie de lécher la barre du métro!

Mais du coup ça atteint de telles proportions que ça en est parfois un peu extrême et risible...

On voit ainsi des arbres tout bien taillés, des hommes payés à balayer la moindre petite feuille morte dans la rue et réalisant leur tâche avec grande application.


Dans les temples ou les ryokans, il est indispensable de laisser ses chaussures sales à l'entrée (en les mettant dans un meuble) et de passer des claquettes qui ne doivent quant à elles jamais être utilisés ailleurs qu'en intérieur.

Si jamais vous franchissez par mégarde des espaces censés être pratiqués avec claquettes d'intérieur avec vos chaussures d'extérieur, garde à vous! Vous vous exposez aux foudres des propriétaires ou personnel d'accueil. Si vous êtes un enfant, on vous parlera moins sèchement mais on vous invitera à respecter ces règles.


Autant vous dire que ne vous avisez pas non plus de faire rouler votre valise à roulettes sur le sol d'un ryokan : elles doivent être portées manu militari!


Mieux encore : des claquettes spéciales "toilettes" (souvent roses, avec écrit toilettes dessus) vous attendront à l'entrée des toilettes. Vous devrez alors laisser vos autres claquettes à l'extérieur des toilettes. Attention à ne pas vous emmêler les claquettes!



Aucune poubelle nulle part

Paradoxalement, n'essayez même pas de trouver une poubelle publique dans la rue, c'est peine perdue il n'y en a pas!

Eventuellement vous pourrez en trouver dans les gares ou stations de métro, mais dans la rue, jamais!

Pas très pratique pour se débarasser de vos déchets, qui vont donc vous accompagner pendant quelques heures supplémentaires!



Un pays pour les non fumeurs ET les non vapoteurs

On m'avait prévenue, mais je ne pensais pas passer une journée entière quasiment, à Tokyo, sans trouver un seul espace fumeur en plein air de la journée!

Après avoir refusé d'aller dans un sas fumeur dans une gare me rappelant l'espace fumeur du Rex ou des aéroports à l'époque, j'ai en effet cherché pendant 5 bonnes heures un espace fumeur extérieur...

J'ai fini par trouver un espace sponsorisé par une marque de vap', qui a accueilli la fumeuse que j'étais. Sachant que la plupart des gens que vous croisez dans ces espaces ne fument même pas de cigarette, mais vapotent!



Des toilettes de compét'

Vous avez sans doute déjà entendu parler des toilettes japonaises... c'est effectivement toute une expérience, et il faut arriver à s'y retrouver avec tous ces boutons...

Entre les 2 types de jets (selon l'orifice visé), le bruit de fausse chasse d'eau (pour pouvoir couvrir d'éventuels autres bruits + gênants), la musique, les différentes intensités de chasse d'eau, la fonctionnalité siège chauffant et l'intensité que vous souhaitez pour tout cela, il n'est pas rare de rester + que de raison aux toilettes pour se familiariser avec tout cela, cette expérience étant vraiment unique!

Mention spéciale aux toilettes bien pensées et écolo (une fois n'est pas coutume!) vue plusieurs fois pendant mon séjour, notamment à Kyoto, avec un lavabo intégré derrière les toilettes, au dessus de la chasse d'eau, et qui permet, lorsque vous tirez la chasse d'eau, de vous lavez les mains en même temps avec une eau qui remplira la chasse d'eau une fois utilisée pour vos mains :)


L'heure, c'est l'heure, mais avant l'heure aussi!

Nous nous sommes déjà cassées le nez à arriver dans une boutique fermée quelques minutes avant l'heure indiquée sur la pancarte.

Et avons dû négocier dur pour pouvoir avoir le droit, en arrivant 20 minutes avant l'horaire officiel de fermeture, de visiter en 4ème vitesse une des expos du festival Kyotographie. Initialement, on nous refusait l'accès puis à force d'insistance nous avons pu déambuler pendant une dizaine de minutes au pas de course (puisque nous avions passé les 10 autres à tenter de convaincre notre audience que l'horaire de fermeture n'était pas encore atteint et que nous ferions vite!), et suivies de près par le personnel, au cas où nous ayons oublié que l'heure, c'est l'heure!


Le plastique, c'est malheureusement encore fantastique au Japon

Si vous imaginiez le Japon comme un pays développé en matière d'écologie, comme on pourrait s'y attendre, vous vous mettez le doigt dans l'oeil!

En effet, vous serez choqués de constater que le plastique est omniprésent au Japon...

Le moindre aliment est entouré de plusieurs épaisseurs de plastique, sans doute conséquence de l'hygiénisme cité + haut (chaque cake par exemple a chaque part conditionnée dans un sachet plastique)

Même chose pour plus ou moins n'importe quel objet (mais le + impressionnant restant vraiment les aliments)



Le binge drinking pour s'échapper et compenser la rigidité

Le 1er soir où nous sommes arrivées à Tokyo, pourtant un lundi soir, nous avons assisté à 3 reprises à des scènes de personnes (plutôt jeunes) étant tellement bourrées qu'elles étaient au sol, incapables de tenir debout.

Ca nous a rappelé le jusqu'auboutisme anglais, et les filles en mini jupes allongées dans les caniveaux londoniens.

Et du coup ça contraste encore + avec l'image propre et disciplinée qu'on avait vue jusque là.

En proposant de l'aide, on a vu que visiblement c'était presque une habitude, et qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter pour eux... On a donc pas insisté, mais ça nous a semblé bizarre!


Dans le métro à la fin de notre séjour, on a d'ailleurs bien rigolé en nous apercevant que quasiment tous les passagers, vers minuit et demi, étaient totalement bourrés!

La plupart dormaient tout simplement dans le métro, d'autres essayaient de se donner une contenance en fixant leur smartphone autant que leurs yeux éméchés pouvaient le permettre (c'est à dire pas vraiment)



Vivons heureux, vivons masqués

N'ayant pas de point de comparaison 'avant covid', je ne peux que constater en tout cas qu'en avril 2023, au moment où nous y étions, le masque n'était pas du tout qu'un vieux souvenir pour les japonais, bien au contraire : dans le métro, au moins les 3/4 des passgers l'avait vissé au visage, et dans la rue, il n'était vraiment pas rare de voir des gens masqués, y compris très souvent des enfants - parfois très jeunes.

L'incitation à le porter venait d'ailleurs tout juste d'être levée apparemment, alors qu'en Europe les masques étaient en train de moisir au fond des tiroirs depuis de nombreux mois déja (on oublie vraiment vite ces choses là)

Crainte d'attraper un virus, ou au contraire respect pour son prochain, qu'on ne souhaite pas contaminer? Je n'ai pas eu le fin mot de l'histoire.


Pourboire : le paradis des français

Les français sont comme des poissons dans l'eau au Japon, puisqu'il est très mal vu de laisser un pourboire :) Pour une fois que le français ne passe pas pour un gros radin, ça se fête :)



La passion canine

Le Japon n'est clairement pas un pays de chats mais un pays de chiens. Avec un vrai transfert des japonais sur leur chien, qui devient on dirait parfois leur propre enfant - ou leur poupée?, à un point parfois troublant.

Il est en effet parfois difficile de distinguer une poussette promenant un bébé d'une poussette promenant un chien!

Attention aussi lorsque vous entrez dans un magasin : ne confondez pas body pour bébé et vêtements pour chiens, certaines boutiques étant entièrement dédiées à nos amis poilus, et proposant toutes sortes d'accessoires et de vêtements pour chiens...

On voit d'ailleurs dans la rue des chiens accoutrés de vêtements divers et variés, de la salopette à la veste en jean en passant par une robe à smock, les lunettes de soleil et de petits chaussons... souvent, l'animal accoutré a l'air assez malheureux, et on a plutôt l'impression que le maitre cherchait à jouer à la poupée plutôt qu'à penser au bien être de son animal... :(



Le kawaii, un univers doux et enfantin en total constraste avec la discipline extrême

Terre de constraste, il est vraiment surprenant de voir d'adorables personnages aux traits simplissimes et enfantins partout où vous allez et sur toutes les affiches et publicités...

Chaque institution a d'ailleurs sa propre mascotte kawaii, jusque la police.

Vous trouverez partout de petites figurines adorables, dont la + célèbre est bien sûr Hello Kitty car la + exportée... mention spéciale à l'enseigne Sumikko Gurashi, qui a créé une batterie de personnages adorables et un peu fantasques, déclinées à toutes les sauces (peluches, portes-clé, bavoirs, bento box, vêtements, porte gobelet etc) : une cotelette de porc, un mont qui se prend pour le mont fuji etc...



Le royaume de la gastronomie healthy

Vous allez vous régaler au Japon... on y mange une grande variété de cuisines et de types d'aliments, mais presque toujours healthy!

Et souvent, les restaurants vont être spécialisés autour d'un ou plusieurs types de plats : ramen, sobas tonkatsu, gyozas, tempuras, sushis, currys, okonomiyaki...

Ce n'est pas en tout cas le choix qui manque, et la régalade est à chaque coin de rue!

Ouvrez grandes vos papilles et apprêtez-vous à découvrir mille et une saveurs jamais goûtées jusque là!

Et le plaisir n'est pas que gustatif, mais aussi visuel : la présentation est également souvent très soignée, les couleurs variées, et la vaisselle toute en finesse et délicatesse, avec souvent de petits bols ou soucoupes en très jolie céramique ou terre cuite!

Au Japon aussi, la gastronomie et le bien manger, c'est sacré!


Mention spéciale à cette délicieuses cantine dénichée à Kyoto spécialisé en gyozas : un vrai régal, ou à ce restaurant très simple à Naoshima qui servait uniquement des ramens.

Oubliez les menus B12 du resto japonais en bas de votre bureau, et découvrez 1000 saveurs que vous n'aviez encore jamais goûtées!

Il y en a pour tous les goûts, et toutes les bourses : bien sûr, les restaurants gourmet et hauts de gamme sont loin de manquer, bien au contraire! Mais il est également très facile, notamment le midi, de manger bien pour pas cher. A commencer d'ailleurs par ce qui est vendu dans les " 7 Eleven japonais (mention spéciale pour les délicieux gateaux type steamed cake matcha / haricot rouge mais aussi de bons onigiris et autres sandwichs à l'oeuf), des bentos achetés à la gare ou autres boui boui spécialisés en ramen ou autre dans lesquels globalement vous vous régalerez!


En revanche, on trouve très peu de fruits au Japon, ou alors à des prix exorbitants (et souvent, sous plastique... même des fruits bio!)

Les thés sont très bons, notamment bien sûr le matcha mais aussi le genmaicha (un bon thé mélange de thé vert et de riz grillé, au bon gout grillé)




Google Translate : un accessoire indispensable

Bien qu'ayant probablement fait beaucoup de progrès vs il y a quelques années, les japonais parlent toujours très mal anglais... et les menus des restaurants par exemple, sont rarement traduits en anglais ou français.

Munissez vous du coup de Google Translate ou autre traducteur automatique pour pouvoir communiquer avec les locaux, et comprendre les cartes des restaurants en toute autonomie...

Ca vous permettra ainsi d'éviter de commander du cheval par erreur (on m'avait heureusement prévenue avant que le cheval est un animal encore régulièrement mangé au Japon, et que j'ai eu le désagrément de voir sur de nombreuses cartes de restaurant)

Cela vous donnera aussi l'occasion d'avoir des traductions mi absurdes, mi poétiques, l'IA ayant encore ses limites!

La version enregistrée fonctionnera bien aussi, quand vous avez marre de pianoter!

Vous l'aurez compris, à moins de parler la langue, la rencontre avec l'autochtone n'est pas chose aisée au Japon, et pour les différents points mentionnés au dessus (discipline, politesse, barrière de la langue), ce n'est pas un pays où il vous sera facile de lier des amitiés.

Il y aura bien sûr des exceptions, comme cette professeur d'anglais qui nous aidé à trouver notre trajet lorsque nous étions en transit vers Tokyo, et ce serveur excentrique Hoshi et fort sympathique d'un isakaya à Kyoto.



Une architecture chaotique

Il semblerait que les japonais ne s'encombrent pas trop de plan d'urbanisme, tant les immeubles s'enchainent les uns les autres de manière chaotique, donnant l'impression que chaque architecte a voulu se faire plaisir et laisser libre cours à son imagination (parfois trop débordante pour nos goûts occidentaux, mention spéciale à cet immeubles "Mugs" situé dans le quartier tokyoïte où l'on trouve tous les magasins de vaisselle, vers Kappabashi Dori) aux dépends d'une quelconque cohérence architecturale et urbanistique.


Souvent, les grattes-ciel cotoient ainsi des rues aux immeubles bas à un étage, et les constructions semblent ne jamais s'arrêter et avoir été pensées avant tout pour héberger les habitants à la hâte plutôt que pour le plaisir des yeux.


Les grues sont omniprésentes dans le paysage urbain, signe que les constructions continuent encore et encore.



Des styles vestimentaires assez variés

De l'uniforme que portent la plupart des écoliers (option joli cartable en cuir en mode Taton Tann's de compét pour ceux qui étudient dans les + riches établissements) au kimono, encore porté par beaucoup de japonais notamment à Kyoto (et aussi par des touristes friands de ce vêtement traditionnel, allant jusqu'à le louer pour quelques heures, le temps d'une session photo dans les temples de Kyoto), créant des scènes anachroniques très fréquemment, l'éventail est large!

Sans compter les japonais "Cosplay" que l'on retrouve beaucoup dans le quartier d'Harajuku à Tokyo (y compris les enfants, qui aiment aussi se déguiser) - lieu traditionnellement très fréquenté par les amateurs d'accoutrements tout droit sortis des manages, à base de couleurs flashy, mini jupes, dentelles, platform shoes de 30 cm de haut, couettes and co, et qui contrastent beaucoup avec les ''uniformes" des salary men et de leurs homologues féminines, que l'on croise dans le métro accoutrés de manière bien triste, conventionnelle et peu sexy.



La preuve en images...



Comme vous l'aurez compris, ce voyage est un dépaysement assuré, et rien que pour cela, il vaut 1000 fois la peine!







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